En 2019, le Cameroun devait organiser la Coupe d’Afrique des nations, mais en raison des retards dans les travaux et de l’insécurité dans plusieurs régions, la Confédération africaine de football avait décidé de le remplacer par l’Égypte. Toutefois, la CAF avait laissé une deuxième chance au pays des Lions indomptables pour l’édition de 2022. Malheureusement, il semblerait qu’une crise interne au sein de la FECAFOOT remette tout en cause.

Vendredi dernier (le 22 octobre), le Secrétaire Général de la CAF, Veron Mosengo, et Seidou Mbombo Njoya ont signé l’accord cadre assurant officiellement l’organisation de la compétition internationale africaine au Cameroun. Or une faction dissidente de la FECAFOOT ne reconnaît pas Mbombo Njoya comme responsable de leur association car le Tribunal arbitral du sport (TAS) a invalidé son élection datant de décembre 2018, mais la FIFA a choisi de le laisser à son poste jusqu’au prochain scrutin. Cette faction a donc missionné un avocat pour invalider l’accord sous prétexte que Mbombo Njoya ne représente absolument pas l’association de football camerounaise. L’homme de loi a donc envoyé un courrier lundi au TAS.

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