Senegal : Ferdinand Coly: “Il faut féliciter les joueurs”
Dans un entretien avec IGFM, Ferdinand Coly est revenu sur les critiques contre Aliou Cissé, l’entraîneur national. Quelques points chauds.
“Je dirais que la qualification est logique mais comme on sait que dans le football, il n’y a rien de logique. Il peut y avoir énormément de surprises en Afrique. Donc, elle était attendue et il fallait le démontrer sur le terrain. Mes félicitations aux joueurs et au coach (rire…) malgré les critiques. Il réussit quand-même à tirer son épingle du jeu. Tout n’est pas parfait, c’est sûr mais aujourd’hui on va essayer de rester positif tout au long des mois qui arrivent. Je pense qu’on a besoin de positivité. Ce qui ne m’empêche pas de dénoncer les quelques failles qu’on peut avoir. C’est dans le but de s’améliorer. Comme je dis, il y a toujours des critiques mais il faut les prendre de façon positive pour s’améliorer parce que c’est difficile d’atteindre la perfection mais on peut prétendre même si ça ne sera jamais parfait.”
La satisfaction après la qualification même si l’équipe ne…
“Il faut féliciter les joueurs, le staff et l’encadrement, la fédération pour cette qualification. Quoi qu’on puisse dire, c’était l’objectif numéro 1. Le niveau de nos joueurs nous permet d’être ambitieux. Il fallait aussi le démontrer sur le terrain, ce que les joueurs ont pu faire. Cette qualification était attendue. Maintenant, on a pu voir qu’il y a un groupe qui est en train de s’installer et des automatismes qui sont en train de se créer. C’est une satisfaction et quoiqu’on puisse dire, l’équipe est en train de gagner en maturité, en expérience. Donc, elle arrive à exploiter les erreurs des adversaires et faire la différence sur de petits détails. C’est ça aussi la marque des grandes équipes. On ne joue pas forcément toujours bien mais le résultat est là.”
Travailler sur les forces de l’équipe
“Aujourd’hui, je pense qu’il faut travailler sur nos forces et essayer de limiter les déchets qu’on peut avoir, ce qui est tout à fait normal. Il faut trouver des paires, des complicités. Donc, ça se fait au fil des matchs. On voit par exemple sur le côté gauche, il y a une paire qui s’installe, qui commence à huiler et les joueurs qui ont l’habitude de jouer ensemble. C’est une stabilité qui est en train de se créer au niveau du groupe. Ce qui est évident parce qu’il y a moins de turn-over au niveau de la tanière. C’est un groupe qui est reconduit, on a vu que sur ces deux matchs, c’est à peu près quasiment le même onze de départ. C’est un gage de stabilité qui va nous permettre d’avoir des automatismes et de souffrir ensemble et de progresser.”
IGFM.