Le Barca perd son “dieu”.

Le Barça a perdu son inestimable joyau. Voir l’Argentin quitter le Camp Nou équivaut à sortir la Joconde du Louvre. Cela ne se fait pas…

Après avoir trouvé un accord avec Lionel Messi pour sa prolongation, le FC Barcelone s’est finalement heurté à la réalité du fair-play financier imposé par La Liga.  Selon les informations de plusieurs médias, la star argentine serait la première peinée de cette situation. Bien qu’il ait souhaité quitter les Blaugranas, la saison passée, le sextuple Ballon d’Or avait écarté ce scénario de son esprit.

L’annonce du départ de la star argentine du FC Barcelone pour raisons économiques a provoqué un séisme dans le monde du sport jeudi soir.

Après plus de 20 ans de vie commune, le divorce est retentissant: Lionel Messi et le FC Barcelone ont mis fin jeudi à leur histoire d’amour en officialisant le départ du sextuple Ballon d’Or, désormais libre à 34 ans de trouver un autre club.

Coup de théâtre, coup de tonnerre, coup de massue… L’information a secoué la presse spécialisée qui pensait la prolongation en bonne voie: l’astre argentin va quitter le club qu’il avait rejoint en 2000 et qu’il a conduit au firmament du football européen, remportant 35 trophées, dont quatre Ligues des champions, et incarnant le beau jeu à la barcelonaise.

C’est la nouvelle à laquelle chacun s’était préparé mais que personne n’osait vraiment croire. Jeudi en fin de journée, un communiqué sibyllin du FC Barcelone a mis fin à une histoire d’amour que l’on aurait voulu penser éternelle: sauf rebondissement, Lionel Messi ne portera plus jamais le maillot blaugrana. Après ce divorce retentissant, tout fout le camp, surtout le meilleur, le plus grand.

Portant sur le respect du fair-play financier et les limitations salariales, le règlement administratif de la Liga espagnole a fait capoter une prolongation de contrat qui semblait pourtant encore acquise quelques jours plus tôt. Le joueur y avait même mis du sien en acceptant de diviser ses émoluments de moitié.

Le Barca perd son Dieu.

Imaginer Messi, créateur de trouvailles et ensorceleur, ailleurs qu’au Camp Nou dont il est le joyau nous paraît inconcevable. Et si c’est impensable, c’est parce que c’est aussi irréel que choquant. Tant le feu-follet était l’incarnation même de ce que l’on aimait y trouver. Les émotions du jeu, l’expression du génie magnifié, sa passion exacerbée, le No 10 de la beauté…

Le voir évoluer dans son jardin rendait tout simplement heureux, transformait nos pesantes existences en des vies plus légères, plus aériennes, excepté celles de ces gardes du corps. Depuis bientôt deux décennies, La Pulga berçait nos soirées européennes et enchantait le monde.

Il y a bien sûr les chiffres – 778 matches, 672 buts, 35 titres, etc. – mais on ne résume pas le génie à leur énoncé. Messi, c’est le football qu’on aime, celui qui sort des conventions, c’est la liberté, au-delà des carcans qui emprisonnent si souvent la créativité. Sans lui le clasico Barça-Real n’aura définitivement plus la même saveur.

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