Princiers, les Parisiens font oublier les doutes du match de dimanche contre Monaco
Avec un bloc haut, une rigueur dans le repli et une inspiration offensive intacte, le PSG a estompé mercredi les doutes que son 4-4-2 avait fait naître dimanche.
Il ne fallait pas jeter le système avec l’eau du bain dimanche (3-3 contre Monaco) et Thomas Tuchel a un peu plus de motifs de croire que le système en 4-4-2 avec ses « Quatre Fantastiques » a des raisons de perdurer même si, mercredi, à Monaco, il y avait surtout trois fantastiques, Neymar, Mbappé et Di Maria. Les deux premiers ont marqué quand l’Argentin a parfaitement illustré la capacité des attaquants à défendre, et à bien défendre. Reste Icardi, buteur impressionnant sur la première partie de saison, mais qui étale visiblement quelques limites quand la route s’élève. En deux confrontations face à Monaco, il aura touché vingt-neuf ballons et souffert de la comparaison avec Sarabia, son remplaçant à la 71e minute, qui a marqué sur son premier.
Trois ou quatre fantastiques, à deux ou à trois au milieu, avec Icardi ou plutôt Cavani ? Jusqu’au déplacement à Dortmund, le 18 février, des questions sur l’organisation du PSG et les joueurs qui l’animent alimenteront son quotidien à la première contrariété venue mais si les Parisiens y répondent aussi vite qu’entre deux matches contre Monaco, les doutes seront assez vite chassés. Avec un bloc aussi haut que mercredi, laissant peu d’espaces entre chaque ligne, ce Paris-là est capable de très bien faire.
Jamais, mercredi, Monaco n’a semé les graines d’une illusion
Sa première période, mercredi, au Stade Louis-II, fut la preuve qu’il était capable de trouver des solutions à un problème sans procéder à une révolution tactique. Individuellement, les joueurs ont su corriger le tir en orchestrant mieux leur pressing et faisant preuve d’une concentration de tous les instants. Ils ont étouffé Monaco à la sortie de balle et pris soin de ne pas abandonner trop d’espace dans leur dos, à la différence de dimanche. Dans l’intimité de l’enceinte monégasque, on entendait parfois Thiago Silva, cinq mètres devant la ligne médiane, intimer à ses partenaires « on reste ici » de sorte à ne surtout pas étirer les lignes.
Tuchel a, lui aussi, effectué quelques réglages qui ont évité à sa formation de se retrouver dans des déséquilibres aussi conséquents qu’au Parc des Princes et lui a permis de ne quasiment pas concéder d’occasions : cette fois, les deux latéraux ont pris garde à ne pas monter simultanément, ce qui a épargné des situations de quatre contre quatre à la perte du ballon.
L’équipe.fr