Ligue 1 France: Idrissa gana Guèye 16e plus gros salaire du championnat.
Le top 30 des salaires de la Ligue 1 : le PSG omniprésent
Les joueurs du PSG occupent les dix premières places du classement des salaires de Ligue 1, où l’écart semble se creuser entre les puissants et les petits.
Huit joueurs à au moins 1 million d’euros de salaire brut mensuel dans un club qui, au passage, comptait au dernier recensement 778 salariés. Le Paris-SG n’en finit plus d’affoler les compteurs et c’est en toute logique que sa puissance financière le conduit aujourd’hui à vampiriser le top 10 des plus gros salaires de Ligue 1, de Neymar à Leandro Paredes. La onzième place ? Elle est pour Presnel Kimpembe.
Le Paris-SG pourrait-il attirer tous ces talents s’il ne payait pas si bien ? Et ces gars-là, regardés avec envie par l’Europe entière, resteraient-ils à Paris, dans un Championnat sans grande passion ni réel intérêt, joué et gagné d’avance, s’ils ne voyaient pas leurs conditions régulièrement revues à la hausse ? Grâce à leurs récentes prolongations, Marco Verratti et Marquinhos gagnent aujourd’hui près de deux fois ce qu’ils touchaient l’année dernière à la même époque. Au regard de leur parcours au club, ils sont le modèle à suivre pour leurs coéquipiers les plus jeunes, celui d’une démesure qui n’en finit pas d’accroître l’écart de revenus entre les premiers et les derniers.
Il est probable que l’augmentation des revenus des clubs, pour la période 2020-2024, grâce à la revalorisation des droits télé, payés à la LFP par les diffuseurs et reversés en partie aux clubs, rende les petits moins petits et que les 30 000 € de salaire mensuel moyen perçu cette saison par le joueur du Nîmes Olympique fassent une belle culbute. Mais cela ne rendra pas le PSG moins puissant et le modèle économique qatarien n’est pas près d’évoluer. Ceux de l’AS Monaco russe et de l’Olympique de Marseille américain sont à géométrie variables depuis plusieurs années, comme les regards qui accompagnent leur politique salariale.
Il y a six mois, Steve Mandanda, Dimitri Payet, Kevin Strootman ou Valère Germain étaient « bien trop payés pour ce qu’ils faisaient », vu du comptoir et de la rubrique. Doivent-ils toujours être montrés du doigt depuis que l’OM est vissé à la deuxième place, quand bien même leurs revenus imposants seraient un frein à l’expansion économique du club ? À l’AS Monaco, un club qui marche à l’envers depuis deux ans, seule l’urgence du moment semble définir la politique salariale ou plutôt l’absence de politique salariale : les trois plus gros salaires du club ont été offerts à trois joueurs achetés en fin de mercatos (ceux de janvier et d’août 2019) pour réparer à la hâte une situation sportive désastreuse : et voilà comment Wissam Ben Yedder et Tiémoué Bakayoko ont pu revenir en L1 et comment Cesc Fabregas fréquente le top 15 de ce classement sans grande existence sportive.
Nice et Rennes, clubs émergents
Il n’est pas le seul et il faudrait arriver à distinguer le salaire du joueur de son rendement personnel et de celui de son équipe, l’exonérer des blessures qu’il n’a pas voulues (Florian Thauvin) et qui bousculent malgré lui les espérances de son club. Mais un numéro spécial salaires dans L’Équipe, cela sert aussi à répondre à ces quelques questions : le PSG et l’OM paient-ils trop leurs joueurs ? Le Lyonnais Bertrand Traoré a-t-il le meilleur agent du monde ? En fin de contrat au LOSC, Loïc Rémy a-t-il une chance de se voir proposer la même chose pour prolonger ? Faut-il augmenter les Strasbourgeois et les Rémois, si méritants, et baisser tous les Toulousains ?
La seule règle, et la lecture de ce top 30 le résume à merveille, c’est que les bons joueurs ont un prix et que les grands joueurs n’en ont pas. La L1 n’est déjà pas fameuse, sur le plan du spectacle, mais que serait-elle sans quelques-uns de ses joueurs les mieux payés : Memphis Depay, Dimitri Payet et la majorité des Parisiens ?
Si la hiérarchie n’évolue pas beaucoup en haut du classement, l’étude de l’ensemble des clubs de L 1 met en évidence la montée en puissance de deux clubs émergents : l’OGC Nice, désormais adossé au groupe Ineos du milliardaire anglais Jim Ratcliffe, et le Stade Rennais, propriété depuis 1998 de François Pinault, la troisième fortune de France. Quatre joueurs à 150 000 € par mois ou plus pour le Gym, cela ressemble à un cap, et la présence dans le top 30 du champion du monde Steven Nzonzi, un an après celle d’Hatem Ben Arfa dans les mêmes eaux, confirme les ambitions des dirigeants rennais, de plus en plus tournés vers la C1.
1- Neymar 3 060 000 euros
2-K.Mbappe 1 910 000 euros
3-Thago Sylva 1 500 000 euros
4 E.Cavani 1 345 000 euros
5- Marquinhos 1 200 000 euros
6- M. Verrati 1 200 000 euros
7- A Di Maria 1 100 000 euros
8- k Navas 1 000 000 euros
9-M Icardi 800 000 euros
10- L .Parades 750 000 euros
16- Idrissa Gana Guèye – Dimitri Payet- Strootman 500 000 euros.