LDC: PARIS DÉBUTE MAL
Pour son retour dans la prestigieuse Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain a dû se contenter du match nul face au Club de Bruges au Jan Breydel Stadium (1-1). Retour sur la rencontre !
Trois mois après sa dernière demi-finale, le club de la capitale retrouvait enfin la prestigieuse Ligue des Champions ! Et c’est à Bruges que nos Parisiens effectuaient leur première escale dans ce nouveau voyage. Pour l’occasion, Mauricio Pochettino lançait pour la première fois le trio Messi-Mbappé-Neymar Jr sur le front d’un 4-3-3, dans un onze qui se découvrait encore.
Un stade en ébullition, un adversaire surmotivé et une intensité d’enfer : tous les ingrédients étaient là pour vivre une intense soirée de football. Et le scénario n’a pas manqué l’occasion de nous offrir quelques sueurs froides. C’est pourtant Paris qui a frappé en premier ! La lumière est venue d’un tandem en grande forme depuis le début de saison. Sur un contre amorcé côté gauche par un Kylian Mbappé inarrêtable, le champion du monde a trouvé Ander Herrera, dont la reprise instantanée a fait mouche ! (0-1, 15e).
Piqué, Bruges a mis à peine 10 minutes pour rendre la pareille, Vanaken égalisant à la réception d’un centre venu de la gauche (1-1, 27e). Dans un rapport de force complètement débridé, les deux équipes se sont répondues coup pour coup ! Dans la foulée du but belge, Leo Messi a trouvé la barre d’une délicieuse frappe enroulée (29e), tandis qu’à l’autre bout du pré, il a fallu compter sur un Keylor Navas des grands soirs pour stopper les ardeurs belges.
Au retour du vestiaire, Pochettino effectuait pas moins de deux changements avec les entrées de Danilo Pereira et Julian Draxler pour tenter de reprendre le contrôle du jeu, tandis que Kylian Mbappé jusque-là intenable sortait sur blessure quelques minutes plus tard. Poussés par leur public, les joueurs de Bruges ont bien tenté d’en profiter pour faire craquer les Parisiens. Il a alors fallu beaucoup de détermination et de solidarité pour résister à leurs assauts.
La dernière demi-heure a offert sa dose de tension inhérente à ces grands rendez-vous. Sous l’impulsion d’un Messi omniprésent et d’un Nuno Mendes véloce et décomplexé, nos Rouge et Bleu ont poussé pour trouver l’ouverture, mais le score n’a plus évolué.
Paris l’a démontré la saison passée : la phase de groupe est un long fleuve loin d’être tranquille, et il ne faut pas se fier à la rugosité du premier virage. En attendant d’accueillir Manchester City sur ses terres et de peaufiner ses automatismes, le club de la capitale va se replonger dans ses joutes nationales, avec un choc contre l’Olympique Lyonnais sur ses terres. Le rendez-vous est pris.