Au terme d’une rencontre verrouillée tactiquement, la Lazio, réaliste, a cyniquement puni l’Atalanta, notamment grâce aux changements de Simone Inzaghi, qui ont bouleversé la donne en fin de match.
De quoi permettre aux Laziali de remporter la 7e coupe d’Italie de leur histoire.
Deux balles dans le chargeur, mais deux balles en plein cœur.
Au terme d’une finale sacrément hachée et épicée de près d’une trentaine de fautes, la Lazio a snipé l’Atlanta sur deux de ses trois tirs cadrés de la rencontre.
D’abord en ouvrant la marque grâce à un coup de casque de Sergej Milinkovic Savic, puis en essuyant l’assiette, grâce à un exploit individuel en contre, signé Correa en fin de match.
Pas flamboyant, mais ça, les Laziali s’en cognent : les voilà qui cueillent la septième coupe d’Italie de leur histoire et avec elle une billet précieux direction la Ligue Europa.
Histoire d’inaugurer comme il se doit la fête, Parolo se lance sur le dancefloor en faisant tout de suite valser Iličić comme une quille de bowling.
Tactiquement rodées, les deux formations proposent alors un football rythmé, mais relativement pauvre en occasions sérieuses.
A ce petit jeu là, c’est la chorégraphie offensive laziale qui saute encore le plus aux yeux : suite à un corner de Luis Alberto.
Il manque quelques centimètres à Acerbi pour ajuster sa tête, avant que Leiva, servi par Lulic, ne voie à son tour son coup de casque piqué échouer juste à coté du but de Gollini.
Insuffisant, cependant, pour faire perdre le tempo à l’Atlanta, qui se procure même la plus grosse opportunité du premier acte par De Roon, dont la demi-volée fouettée dans la surface, légèrement contrée par une main de Bastos, s’écrase sur le poteau de Strakosha.
Un premier pas de danse guerrier, qui donne le ton d’une premier acte rude pour les gambettes des attaquants des deux camps, victimes d’un best off de tacles plutôt maîtrisés, mais sacrément corsés.
Un chouia en retrait avant la pause, la Dea tente de se secouer les miches et de planter ses crocs dans une formation laziale un temps plus attentiste.
Rapidement, les pattes habiles de Gomez trouvent Zapata, dont la remise pour Castagne permet au Belge d’armer une cacahuète captée en deux temps par Berisha.
Inzaghi s’en bouffe les doigts sur son banc, et décide de jouer successivement les cartes Caicedo, l’Equatorien remplaçant Immobile, puis Milinkovic Savic, qui supplée à Luis Alberto.
Hasard ou pas, la Lazio se trouve un second souffle et c’est le milieu serbe qui vient survoler la défense bergamasque, pour planter un coup de tronche millimétré qui laisse Gollini planté sur ses talons.
L’Atalanta aura beau assiéger la surface biancoceleste en toute fin de match, le blindage laziale ne craquera pas.
C’est même Correa qui vient achever la Dea juste avant le début du temps additionnel, en croquant Freuler d’un grand pont magistral, avant d’ajuster Gollini.
La cerise sur le gâteau pour la Lazio, qui goûte à la septième Coppa de sa longue histoire et décroche aussi un billet précieux pour une ligue Europa qu’elle avait peu de change de décrocher au regard de son classement présent en Série A.
So foot