Can 2019 : L’Algérie tient son rang et répond au Sénégal.
Incapable de remporter le moindre match lors de la CAN 2017, l’Algérie a démarré du bon pied l’édition en cours du tournoi continental. Dès leur première rencontre, les Fennecs ont fait belle impression en dominant aisément le Kenya. Il n’y a eu que deux buts d’écart au tableau d’affichage au final. Cependant, il n’y a pas eu photo dans l’écart de niveau entre les deux sélections.
Bien organisée, conquérante, et surtout supérieure sur le plan technique, l’équipe de Belmadi a facilement imposé sa loi dans cette partie. Même s’il y a eu des temps faibles, notamment en seconde période, elle a maitrisé les débats de bout en bout. Une facilité qu’a aussi affichée le Sénégal quelques heures plus tôt, ce qui promet une confrontation à couteau entre les deux sélections jeudi prochain.
Une première période à sens unique
Les Algériens ont attaqué le match avec la bonne attitude, mettant beaucoup d’envie et d’abnégation sur chacune de leurs actions. Pour ouvrir la marque, ils ont quand même dû attendre la 34e minute et un pénalty amené par Youcef Atal. Un peu comme il le faisait avec son club de Nice, le latéral droit s’est échappé sur le côté droit avant de provoquer balle au pied dans la surface. Un arrière kenyan n’a eu alors d’autres choix que de déséquilibrer. Baghdad Bounedjah s’est chargé de transformer victorieusement la sentence.
L’avance des Verts étaient méritée, et elle a été aggravée à la 43e par l’intermédiaire de Riyad Mahrez. Le champion d’Angleterre a doublé la mise d’une reprise au point de pénalty suite à un excellent boulot d’Ismael Bennacer. 2-0, c’était le résultat à la pause et c’était presque mal payé pour les Algériens. Mahrez (29e) et Bounedjah (41e) auraient pu notamment chacun claquer un autre but.
En seconde période, et en raison notamment de la fatigue accumulée, les Fennecs ont été bien moins précis dans le dernier geste. Le score n’a ainsi pas évolué. Mais, difficile de leur tenir rigueur. L’essentiel avait déjà été fait et il était important de ménager les organismes en vue des prochains rendez-vous. Dans cette optique, Belmadi a d’ailleurs bien fait tourner, donnant notamment du temps de jeu à son nouvel attaquant, Andy Delort.