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Le Brésil domine l’Espagne et s’adjuge la médaille d’or

Favoris du tournoi, les Espagnols se sont inclinés en finale contre les tenants du titre (2-1 ap). Dani Alves récolte ainsi le 43e titre de sa carrière.

Présente à Tokyo avec 6 joueurs ayant disputé le dernier Euro, l’équipe olympique d’Espagne n’est pas parvenue à récolter une 2e médaille d’or aux Jeux olympiques, après celle obtenue en 1992, lors des JO de Barcelone. Samedi à Yokohama, les hommes de Luis de la Fuente se sont inclinés 2-1 après prolongations contre le Brésil, tenant du titre. Malgré la présence du gardien Unai Simon, des défenseurs Pau Torres et Eric Garcia, du milieu de terrain Pedri et des attaquants Dani Olmo et Mikel Oyarzabal, les Espagnols n’ont pas réussi à faire honneur à leur statut de favoris sur le papier. Un statut qu’ils n’ont jamais vraiment confirmé sur le pré.

À l’image de la finale, l’Espagne a vécu un tournoi compliqué. Lors de la phase de groupes, elle a tout d’abord été tenue en échec par l’Égypte, avant de s’imposer sur le plus petit score face à l’Australie. Lors du match décisif contre l’Argentine, elle a obtenu le point nécessaire à la qualification, alors qu’une défaite l’aurait éliminée. Lors des quarts de finale contre la Côte d’Ivoire, les protégés de Luis de la Fuente ont arraché les prolongations grâce à une égalisation survenue à la 93e. En demies, ils ont séché lors du temps réglementaire, ne trouvant la faille qu’à la 115e contre le Japon. Mais la Roja n’a pas eu la même réussite au moment de franchir la dernière marche menant au titre olympique.

 

Dès le coup d’envoi, l’enjeu de cette bataille pour la médaille d’or a pesé sur les 22 acteurs. Il a d’ailleurs fallu attendre la 25e minute pour voir la première occasion du match. Bien servi dans la surface, Richarlison n’a trouvé que le petit filet du dernier rempart espagnol. L’attaquant d’Everton a été le joueur le plus en vue de son équipe. Il aurait pu ouvrir le score sur un pénalty accordé à la suite d’une sortie calamiteuse d’Unai Simon. Mais le buteur, 5 réalisations dans ce tournoi, a allumé les étoiles. Finalement, les hommes d’André Jardine ont été récompensés de leurs efforts dans les arrêts de jeu de la première période. Sur un centre au deuxième poteau, Dani Alves a remis le ballon sur Matheus Cunha. L’attaquant du Hertha Berlin a alors amorti de la poitrine, avant d’adresser une frappe imparable pour l’ouverture du score.

Deux barres pour la Roja

Au retour des vestiaires, les Brésiliens ont tenté d’enfoncer le clou, mais Richarlison, mis sur orbite par Cunha, a vu sa frappe s’écraser sur la transversale. Cette grosse occasion a provoqué comme un électrochoc dans les rangs espagnols. C’est d’abord Mikel Oyarzabal, d’une superbe volée, qui a rétabli la parité (61e). Continuant sur sa lancée, l’Espagne a ensuite touché par deux fois les montants dans les cinq dernières minutes du temps réglementaire, d’abord par Oscar Gil, puis par Bryan Gil. Elle venait de manquer l’occasion de remporter le trophée.

Lors des prolongations, Malcom, entré en cours de jeu, a fait parler sa vitesse pour prendre de vitesse l’arrière-garde espagnole et s’en aller battre Unai Simon (108e). Les Brésiliens ont ensuite parfaitement résisté aux assauts espagnols, pour fêter leur 2e titre consécutif après celui de 2016, à Rio de Janeiro. Depuis 2008, la Seleçao a toujours figuré sur le podium du tournoi olympique. Il s’agit également du 43e trophée de Dani Alves, un capitaine brésilien en larmes au coup de sifflet final.

Vendredi, le Mexique, battu en demi-finales par le Brésil après les tirs au but, s’était assuré la médaille de bronze à la faveur de son succès 3-1 contre le Japon

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