Au terme d’une finale hachée et dominée par le Sénégal, les Algériens se sont imposés (1-0). C’est la deuxième fois que l’Algérie remporte la CAN, après 1990.
L’Algérie tient sa victoire, 29 ans après. Les hommes de Djamel Belmadi ont battu le Sénégal (1-0), avec de la réussite.
Le fait du match : coup d’envoi et but pour l’Algérie
Ce n’est pas le plus beau but de l’Algérie dans cette CAN mais c’est celui qui restera dans les mémoires. La première minute vient tout juste d’être dépassée quand Baghdad Bounedjah accélère et tente sa chance à l’entrée de la surface de réparation. Sa frappe, déviée par Salif Sané, prend de la hauteur, beaucoup de hauteur, et retombe dans le petit filet droit d’Alfred Gomis, resté statique.
L’Algérie ouvre le score dès la deuxième minute de jeu, la face de cette finale s’en trouve bouleversée. Au passage, Bounedjah inscrit le but le plus rapide de cette CAN 2019.
Le match : 1-0
C’est une finale qui s’est vite emballée mais s’est finalement avérée tendue et décevante. Sonnés par le but précoce de Bounedjah, les Sénégalais ont mis plusieurs minutes à débuter leur match. Les Algériens, eux, jouaient très bas et ne tentaient plus rien.
Les coéquipiers de Sadio Mané ont alors pris le jeu à leur compte. Le Rennais Mbaye Niang aurait pu marquer l’un des buts de la compétition quand, à la 37e minute, il a tenté une demi-volée puissante, qui a frôlé la lucarne de Raïs M’Bohli. Mais ce sont surtout les accrochages qui ont rythmé le match. Mané s’est frotté à Sofiane Feghouli (35e) sur un corner alors qu’Ismaël Bennacer a multiplié les fautes sans écoper d’avertissement. Seul Ramy Bensebaini sera sanctionné d’un jaune au cours d’une première période très musclé.
Au retour des vestiaires, le Sénégal a accéléré. Les Lions de la Teranga ont largement dominé la partie, sans réussir à concrétiser. Après l’épisode du VAR (voir par ailleurs), le Sénégal ne s’est pas démobilisé. D’abord avec Niang. Lancé dans la profondeur, le Rennais évitait la sortie du gardien algérien mais sans parvenir à redresser le ballon (65e). Quatre minutes plus tard, c’est Youssouf Sabaly qui tentait sa chance de loin. Raïs M’Bolhi s’envolera alors pour détourner la tentative en corner. Dans les arrêts de jeu, le Sénégal obtenait un ultime coup franc, mal négocié par Krépin Diatta.
Toutes les statistiques sont favorables au Sénégal : la possession (62 contre 38 %), le nombre de tirs (12 contre 1), de passes réussies et de corners… Mais à la fin, c’est l’Algérie qui a gagné.
Le tournant du match : penalty sifflé puis… annulé
Le VAR a encore fait parler de lui. À l’heure de jeu, l’arbitre camerounais Alioum Alioum a désigné le point de penalty pour le Sénégal, après une main de Guedioura dans la surface. Interpellé par l’assistance vidéo, il est allé se faire une idée par lui-même. Après visionnage, il a estimé que le milieu défensif n’avait pas augmenté la surface de son corps. Penalty annulé et avec lui l’opportunité de revenir dans une finale où rien n’aura souri aux joueurs d’Aliou Cissé.
L’EQUIPE