A la veille de son match face à la Tunisie en demi-finale de la CAN2019, Aliou Cisse était en conférence de presse pour s’exprimer avant cette rencontre aux allures capitales pour le Sénégal. Avec un effectif au complet, l’entraîneur Sénégalais nous en dit plus sur ses plans tactiques et sur l’état d’esprit de son équipe.
“On va être dans la continuité de ce qu’on fait depuis le début de la compétition. On affronté des équipes différentes de la Tunisie. C’est une équipe qui aime bien garder le ballon. Ils ont des circuits préférentiels. C’est un autre match qui nous attend.
Oui nous sommes près du but dans la mesure où nous sommes en demi-finale. On a de l’espoir. Nous savons que le plus difficile nous attend.
Mbaye Niang et Mbaye Diagne seront de retour cet après-midi. Nous disposons donc de tout notre effectif.
Ce n’est pas un match entre Giresse et Cissé. C’est un match entre la TUNISIE et le SÉNÉGAL. Dans le monde du foot, on se connait tous. On les a affrontés il y a 2 ans mais l’équipe a évolué depuis. Comme la nôtre a évolué. S’il connait le Sénégal , nous aussi on connait la Tunisie. Ils ont des joueurs capables de beaucoup de créativité, notamment dans le milieu et dans la première relance.
La progression de Sadio Mané ne me surprend pas. Il a encore une marge de progression. Ce n’est pas que Klopp qui lui a apporté quelque chose. L’ensemble des entraîneurs qu’il a eus depuis ses débuts à Génération Foot à aujourd’hui lui ont forcément apporté quelque chose.
J’ai toujours été à l’écoute. J’ai un staff exceptionnel que je veux féliciter. J’échange énormément. J’ai autour de moi des gens qui connaissent bien le football et que je tire le maximum de chaque discussion avec ces gens. Cela ne se voit pas forcément
Je connais bien les garçons de cette équipe nationale. Pour certains, je suis avec eux depuis les petites catégories avec les JO, en compagnie de feu Karim Sega. Pour d’autres comme Keita Baldé, Koulibaly c’est moi qui les ai fait venir.
J’ai joué 17 ans au foot pro. J’en sais un bout. Je sais que les joueurs ont des droits, mais ils ont plus de devoirs
Je me suis toujours senti apprécié par le monde du football. La fédération sénégalaise m’a fait confiance. Je n’ai pas envie de prouver quoi que ce soit. Sur les 24 nations, il y a eu 14 issus du continent. Cela prouve que l’on fait de plus en plus à l’expertise locale.”