Site icon SénéFootball

Ligue des Nations : La France séduit en s’offrant le Portugal

Il y avait tous les ingrédients pour que la marmite déborde : des hommes piqués dans leur orgueil, d’autres poussés par une série ultra-positive, une équipe championne du monde contre une autre championne d’Europe, un ticket pour un Final Four. Et elle a débordé. Samedi soir, au bout d’une semaine qui a rappelé le bonheur que peut faire naître le foot de sélections, l’équipe de France devait répondre avec style après la gifle reçue face à la Finlande et ne pouvait se permettre de céder deux fois de suite pour la première fois depuis cinq ans. Verdict : les Bleus ont élevé leur niveau, et Deschamps a vu ses cadres renaître au cœur d’un 4-4-2 en losange convaincant. Au bout, ils ont obtenu une victoire précieuse (0-1).

Martial, de tous les bons coups et de tous les échecs

Il ne suffit finalement pas de grand-chose pour qu’un mec de 21 ans range son téléphone. Le secret ? Du jeu, de la maîtrise, de la qualité technique, des mouvements, un Griezmann solaire, un Pogba en jambes, un Kanté tout propre : bref, une équipe de France qui ose et qui cogne. Samedi soir, les Bleus se sont jetés sur le Portugal comme des champions du monde et les choix de Didier Deschamps ont aidé à cela. Trois jours après la défaite face à la Finlande, exit Giroud, welcome un trio Griezmann-Coman-Martial qu’un Kylian Mbappé masqué a regardé avec plaisir. Difficile de faire autrement tant la triplette s’est amusée au cours d’une première période dominée par l’équipe de France et où le double pivot portugais (Danilo Pereira-William Carvalho) a été percé à plusieurs reprises. Résultat, après une frappe lointaine de Cristiano Ronaldo facilement détournée par Lloris (6e), les Bleus ont enchaîné Rui Patrício. Un homme a alors été de tous les bons coups et de tous les échecs : Anthony Martial, un petit pion en 24 sélections au coup d’envoi, qui a buté une première fois sur le gardien portugais après un superbe service de Griezmann (12e), avant de frapper à côté (27e), de toucher la barre au bout d’une drôle de combinaison sur coup franc (30e) et de se heurter de nouveau à Rui Patrício sur un magnifique centre d’Hernandez (41e). L’équipe de France, soudain ramenée au scénario de la finale de l’Euro 2016, aurait mérité de rentrer au chaud avec un poil d’avance, mais juste avant la pause, Cristiano Ronaldo a jumpé et catapulté une tête au-dessus du but de Lloris, histoire de rappeler que le Portugal, bien que cadenassé offensivement, pouvait sortir une flèche à tout moment.

sofoot

Quitter la version mobile