Can 2019 : Présentation du Ghana :Fin de la malédiction pour le Ghana ?

Ghana's squad (top L-R) defender Mohamed Awal, midfielder Mohammed Rabiu, defender Jonathan Mensah, forward Jordan Ayew, goalkeeper Razak Brimah, (bottom L-R) midfielder Emmanuel Agyemang Badu, defender Harrison Afful, midfielder Christian Atsu, defender Daniel Amartey, defender Abdul Rahman Baba and midfielder Andre Ayew pose for a group picture ahead of the 2015 African Cup of Nations group C football match between Ghana and Senegal in Mongomo on January 19, 2015. AFP PHOTO / CARL DE SOUZA

Depuis 2008, le Ghana a toujours atteint les demi-finales de CAN (six fois), pour zéro victoire. Les Black Stars en ont marre et espèrent bien concrétiser en Egypte.

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Capitale : Accra
Surnom : Les Black Stars
Sélectionneur : James Kwesi Appiah
Palmarès : 4 CAN

Trop, c’est trop ! Les supporters ghanéens en ont marre. Avec les Black Stars, surnom de la sélection nationale, c’est toujours la même histoire en Coupe d’Afrique des Nations. Deux semaines deux folie et une dernière semaine amère avec une élimination en demi-finale ou en finale à la clé. Depuis 2008, le parcours ghanéen est frustrant avec quatre demi-finales (2008, 2012, 2013, 2017) et deux finales perdues (2010 et 2015). Pourtant, le Ghana a l’expérience des finales gagnées avec 4 CAN à son palmarès (1963, 1965, 1978, 1982). Le dernier sacre remonte tout de même à 36 ans et les Ghanéens commencent à trouver le temps long. En Egypte, les Black Stars espèrent donc briser la malédiction en s’imposant chez les Pharaons. Une mission difficile tant l’adversité est rude. Et contrairement aux dernières éditions, le Ghana fait moins peur. La sélection peine à se régénérer et a perdu plusieurs matchs ces derniers mois.

En phase de qualification, le Ghana a par exemple perdu contre le Kenya. Pour la Coupe du Monde 2018, les hommes d’Appiah ont par exemple fait match nul contre l’Ouganda et le Congo à domicile. Inimaginable il y a encore trois ans. Hormis l’explosion de Partey, peu de nouveaux joueurs ghanéens se sont affirmés ces dernières années. Tant et si bien qu’on retrouvera en Egypte les traditionnels frères Ayew, Boye, Gyan, Atsu ou encore Asamoah. Ceci peut néanmoins constituer une force. Ce groupe se connaît par cœur et peut très bien faire mal. D’autant plus qu’on ne les attend pas forcément cette édition…

Le joueur à suivre.

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Thomas Partey a détrôné les anciennes stars du Ghana. Aux oubliettes les Asamoah, Gyan et autres Ayew, désormais, les Ghanéens n’ont d’yeux que pour l’imposant milieu de l’Atlético Madrid. Titulaire sous les ordres de Diego Simeone chez les Colchoneros, le natif de Krobo est tout aussi  indéboulonnable chez les Black Stars. Sa puissance physique, sa qualité de relance et surtout sa qualité de frappe à mi-distance sont autant de motif d’espoir pour le peuple ghanéen. Partey va disputer en Egypte sa deuxième CAN après celle jouée en 2017.

Une can, une anecdote

Quand la politique se mêle au sport, c’est souvent mauvais signe. Parfois, l’histoire peut être belle. C’est le cas par exemple de Gyan Asamoah, emblématique attaquant des Black Stars du Ghana.     Avec huit buts inscrits en CAN, Gyan est le meilleur buteur de son pays dans la compétition avec André Ayew. Un Ghana sans Gyan c’est impensable. Pourtant, c’est ce qui a failli se passer quand l’ancien buteur de Rennes a décidé de mettre un terme à sa carrière internationale via un communiqué. C’était sans compter sur l’intervention du… président de la République en personne ! Nana Akufo-Addo a demandé personnellement au buteur de revenir sur sa décision. « Une demande présidentielle ne se refuse pas… J’ai pris la demande de Son Excellence Nana Addo Dankwa Akufo-Addo en considération et je me rendrai disponible pour une sélection par le coach Kwesi Appiah », a fini par déclarer Gyan.

L’équipe probable 

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Beinsport

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